Tuesday, May 30, 2006

La Pluie


LA PLUIE



Je suis assise en tailleur. J’écoute de la musique et je chante en même temps. Je cherche un sujet sur lequel écrire. Une histoire à raconter. Un thème sur lequel laisser mon imagination déborder. Mais je ne trouve pas !

Je me lève et ouvre en grand mes fenêtres. Je respire à fond. J’aime l’odeur de l’air lorsqu’un orage vient juste d’éclater. Les oiseaux sortent de leurs abris et les nuages gris peu à peu s’en vont, chassés par le vent.


Je me rassois au sol. Je ne sais pas pourquoi mais malgré le fait que j’ai une chaise, un tabouret et même un lit sur lesquels m’installer, je finis toujours à terre.


Oh ! Il recommence à pleuvoir. Rien à voir avec les trompes d’eau d’il y a peu, cette pluie est fine. Je la vois à peine à vrai dire, je l’entends. J’arrête la musique pour laisser ce bruit m’envahir...trop tard ! Tout ce que j’entends à présent sont des éclats de voix, une fête sûrement, et le grondement lointain d’un avion.

La pluie à nouveau !


J’aime tellement la pluie, j’espère qu’elle ne va pas s’arrêter de si tôt ! Elle est mon lien avec la nature. Lorsqu’elle coule du ciel, je me sens sourire bien malgré moi en pensant que ces gouttes sont telles mes larmes. Elles gênent la majorité du monde, mais moi, elles me font du bien. Pourtant mon amour de la pluie a débuté bien avant que mes larmes ne deviennent purificatrices, apaisantes et délivrantes.


J’aime la pluie depuis toujours ! Les arbres aussi...surtout lorsque leurs feuilles mouillées brillent à la lueur des rayons du soleil.

En fait j’aime tout de la nature...lorsque l’homme ne s’en mêle pas. Tout est beau pourvu que l’espère humaine ne pervertisse pas les choses les plus pures qui soient.L’eau ! L’eau sous toutes ses formes est sale et impure. Même la pluie ! Mais ça ne m’empêche pas de l’aimer toujours, la pluie n’a pas choisit d’être polluée, des fois carrément acides. La pluie n’a rien demandé à l’homme, seul vrai fautif. Ou plutôt si, elle lui a demandé quelque chose qui ne lui fut pas accordé.
La nature elle-même à quémander grâce à son bourreau l’Homme.

Mais l’homme écoute t-il le cri désespéré des ouragans ?
L’appel des inondations.
Les rugissements de colère des tornades ?
Les larmes diluviennes du ciel ?
La plainte des raz de marrée ?
L’indignation des volcans ?
Les tremblements de notre terre ?

L’homme écoute certes, l’homme entend même.

Mais l’homme s’en fout !


L’homme est trop imbu de sa personne.
Il pense la Terre éternelle en sachant pertinemment qu’elle se meurt et ce de part sa faute, son inconscience, son insouciance.
Et la part de ceux qui veulent changer cela ne peut rien, absolument rien changer, rien faire bouger. Ceux qui le peuvent n’ont qu’un mot à la bouche : pouvoir !

On n’obtient pas le pouvoir grâce à de bons principes.
La vérité est celle là et ils l’a connaissent, ils l’ont crée, l’ont façonnée à leur image : pervertie.
Dans la nature tout est tellement plus simple...plus juste aussi.


La nature n’a faite qu’une seule erreur=>L’HOMME !



THE END

Commentaire:

Vous avez un dessin signé par moi en prime!
Non mais sérieux...Je me souviens de cette soirée où j'ai écris ce texte.
Je pense toujours chacun des mots écrits.
Et je me compte parmi ce "Homme"...moi aussi je ne suis qu'une erreur de la Nature, comme mes propres amies...

Seulement, j'ai appris depuis que certaine erreur ont du bon!

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