Tuesday, May 30, 2006

Vie Brisée


Vie Brisée



Je ne sais pas trop quoi dire... pour l’instant je vais laisser mes doigts danser sur le clavier comme ils aiment tant le faire.

Je vais les laisser dépeindre mon cœur et l’état de mes yeux, qui, noisettes, qui, rouges, ne savent plus voir ce qu’il y a devant eux.

Je vais essayer d’expliquer, aux autres comme à moi-même, ce qui m’a poussé à prendre cette décision. Je vais tous vous raconter l’histoire de ma vie : une vie brisée !

Une vie brisée par l’incompréhension des gens, par leur capacité à juger, à condamner, un être qui n’avait pourtant jamais demandé a être né...

Toute ma vie durant, j’ai du lutter contre le regard des gens, contre cette haine, cette pitié, cette colère, cette indifférence, toutes ces choses qui me rongeant peu à peu on fini par faire un trou en moi à l’endroit ou se trouvait mon âme.

Suis-je si différente des autres filles ?... N’ai-je pas deux jambes, deux bras, un visage, un tronc, la capacité de parler, de penser, d’écouter.

Mais pire que tout, n’ai-je pas un cœur ? Des yeux pour pleurer ? Du sang qui peut couler ?

Ce soir je vais leur prouver que si... si, j’étais une fille comme les autres... ce sont eux qui m’ont pervertie, ce sont eux qui m’ont brisée, détruite, réduite à l’état de débris sur ce monde sans pitié.
Ce soir j’ai pleuré, j’ai crié ma rage au monde entier, ce soir, je leur montre que j’ai un cœur...et qu’il a été ma perte.

Ce soir je vais leur montrer que mon sang, tout comme mes larmes peuvent couler en un torrent douloureux et impétueux.

Oui, ce soir, je vais le leur montrer, même si je ne serais plus pour savoir s’ils auront compris que c’est par leur faute que ma vie a été brisée.

Mon cœur... ma perte... ma condamnation à perpétuité... un amour pour une fille. Mon amour pour une femme. Il avait fallut qu’elle soit femme, que je le sois aussi. Il avait fallut que je sois adolescente et qu’elle soit adulte aguerrie.

Il avait fallut qu’elle soit libre, et que je sois captive.

Captive d’un mot, d’un état d’esprit...
Captive du mot : Intolérance.
Captive du mot : Vie.

Il a fallut que vous soyez là, que vous soyez mon univers, et que reniant tout cela vous m’ayez laissée sans rien.

Alors quitte à ne rien avoir... laissez moi rejoindre le néant... laissez moi mourir... maintenant !

Commentaire:

Je précise toujours que ce n'est pas autobiographique...
Enfin...

J'ai voulu commencer par ce texte...je ne sais pas trop quelles étranges raisons ont animé ce choix, mais c'est le cas.
Il a plus d'un an ce texte. Mais c'est un des plus récents malgré tout.
J'ai pas été très productive récemment...

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